Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à la réforme de la politique contractuelle entre l'État et les régions. Le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire du 15 décembre 1999 a fixé trois objectifs principaux aux contrats de plan État-région 2000-2006 : l'emploi, la cohésion sociale et le développement durable. Les engagements financiers du ministère de l'écologie et du développement durable, au titre des contrats de plan signés pour la période 2000-2006 ont été mutipliés par 2.5 par rapport à la précédente période de contractualisation, pour atteindre un peu plus de 500 millions d'euros. Les actions contractualisées pour cette période s'articulent autour de six axes connaître l'environnement et faciliter l'accès à la connaissance de l'environnement, définir et mettre en oeuvre une gestion partenariale de l'espace, prévenir et traiter les risques, les nuisances, et les pollutions, maîtriser l'énergie, s'attacher à une gestion durable de l'eau, veiller à l'écoconditionnalité des programmes d'action. Dans le cadre de la réflexion en cours sur la réforme de la politique contractuelle actuelle, le développement durable et l'environnement figurent parmi les axes prioritaires du Gouvernement. Ainsi le séminaire gouvernemental du 23 mars 2005, consacré au développement durable, a décidé que : « Le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire de milieu d'année, consacré à la contractualisation avec les collectivités territoriales, intégrera les préoccupations de développement durable. La délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale mettra l'accent sur les cohérences à trouver entre la Stratégie nationale de développement durable, le plan climat et les enjeux internationaux et nationaux de développement durable, au sein des politiques territoriales d'aménagement contractualisées. »
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