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Texte de la REPONSE :
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Tous les ans le dispositif de viabilité hivernale du réseau routier national est réactivé dans chaque département, mobilisant les agents des directions départementales de l'équipement (DDE) pendant plusieurs mois. L'intensité des intempéries hivernales est prise en compte par l'État qui attribue les moyens en conséquence à chaque DDE pour la viabilité hivernale du réseau routier national. Toutefois, les événements de l'hiver dernier l'ont encore montré, des situations météorologiques hivernales peuvent perturber la circulation routière malgré tous les personnels et matériels engagés pour la viabilité hivernale. La situation dans trente départements a fait l'objet d'une évaluation par les gestionnaires locaux, débouchant sur une mobilisation de moyens plus conséquente : un total de 5,5 millions d'euros a été consacré l'hiver passé en plus des 35 millions d'euros prévus initialement. Par ailleurs, au cours de l'année 2005, des actions complémentaires ont été menées pour améliorer l'efficacité des moyens mis en oeuvre, notamment en modernisant et en renforçant le matériel qui s'est avéré en défaut au cours de l'hiver passé. Ces actions n'excluent malheureusement pas que certaines situations météorologiques délicates génèrent des difficultés importantes de circulation sur les réseaux routiers. Ces situations posent le problème particulier de l'alerte météorologique, pour laquelle des efforts importants ont été réalisés ces dernières années. L'enquête sur les « conditions de vie et aspirations des Français » réalisée en juin 2004 par le centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC) montre que 66 % des Français sont satisfaits des conditions de circulation en hiver. Ce taux est sensiblement le même pour la sécurité (70 %), l'entretien des chaussées (72 %) ou la propreté de la route ou de ses abords (73 %).
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