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Texte de la REPONSE :
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Le Palais-Royal est l'un des édifices majeurs de Paris, qui a connu, depuis sa création par le cardinal de Richelieu, d'importantes modifications, aux xviiie et xixe siècles. Les oeuvres de Daniel Buren et de Pol Bury constituent les apports de l'époque contemporaine à ce monument, dont elles forment aujourd'hui partie intégrante. Elles sont, à ce titre, comprises dans le classement parmi les monuments historiques du Palais-Royal, élargi, par arrêté du 14 novembre 1994 (donc postérieurement à leur création), à l'ensemble des bâtiments, jardins, cours et passages du domaine appartenant à l'État. L'oeuvre de Daniel Buren est aujourd'hui bien intégrée dans le site du Palais-Royal, et a permis au public de se réapproprier la cour d'honneur. La fréquentation de ce lieu, débarrassé des stationnements automobiles qui l'encombraient avant son installation, et l'adhésion du public aux colonnes, sont manifestes. Cette fréquentation intense est d'ailleurs l'une des causes de la dégradation de l'oeuvre, les colonnes nécessitent aujourd'hui un nettoyage, et de nombreux éléments de décor (bandes en damiers, balises lumineuses) endommagés exigent une intervention. Les travaux projetés devraient également permettre à l'oeuvre de mieux résister, à l'avenir, aux effets du temps et aux contraintes inhérentes à son emplacement et à son utilisation. À titre d'exemple, les balises lumineuses actuelles, saillant du sol, et donc susceptibles de faire trébucher les passants et de subir, dans le même temps, des dégradations, seront remplacées par les modèles encastrés, qui ne présenteront plus ces inconvénients. De plus, l'évolution considérable des normes techniques et de sécurité impose la réfection de certains des équipements mis en place il y a près de vingt ans (pompes, systèmes électriques, grilles portantes...). Cette opération évaluée à 3,2 MEUR comprend la création de nouvelles étanchéités, du fait du changement de vocation de certains espaces situés en sous-sol.
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