Texte de la REPONSE :
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La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question concernant le forum de Kyoto dans le domaine de l'eau et plus particulièrement l'aboutissement éventuel des projets français ainsi que les avancées de ce forum, notamment en Afrique. Les forums mondiaux offrent une opportunité de rencontre informelle entre décideurs des pays développés ou en développement, entreprises, organisations non gouvernementales, experts..., soit l'ensemble des acteurs du secteur de l'eau. Ils ne conduisent pas à des décisions négociées mais permettent de progresser vers les solutions des problèmes d'accès à l'eau et à l'assainissement. Depuis Kyoto, la France s'est engagée à doubler son aide dans le secteur de l'eau, particulièrement en Afrique. Au plan multilatéral, les actions de la France apportent un soutien à plusieurs initiatives : l'action du conseil des ministres africains en charge de l'eau ; l'initiative de la banque africaine de développement ; le programme du nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ; le réseau africain d'organismes de bassin (RAOB) ; l'initiative européenne sur l'eau. Au plan bilatéral, le doublement de l'aide française portera en particulier sur les appuis suivants : l'assainissement, sans réduire les efforts sur l'accès à l'eau potable ; la mise en place de politiques nationales de l'eau ; la promotion de principes de bonne gouvernance ; la décentralisation des responsabilités au niveau local ; la participation de l'ensemble des acteurs concernés. Par ailleurs, le développement de la coopération décentralisée des collectivités territoriales et des agences de l'eau, rendu possible par la loi du 9 février 2005, devrait renforcer l'ensemble de ces actions.
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