Texte de la QUESTION :
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M. Éric Jalton fait remarquer à M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille que la journée de solidarité, prévue à l'article 212-16 du code du travail, a été fixée dans la plupart des cas au lundi de Pentecôte. Or, dès l'instant où cette journée - instituée en vue d'assurer le financement des actions en faveur de l'autonomie des personnes àgées ou handicapées - est déclarée journée de classe par le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, les enfants sont tenus d'être présents en cours. Toutefois, le caractère de cette journée ne concernant que les salariés, il se pose la question de l'utilité de la présence des enfants sur les bancs de l'école. Sans la présence des élèves, elle pourrait être mise à profit par le corps enseignant pour organiser des stages de formation, des journées de concertation, pour travailler sur les projets d'établissements et leur mise en oeuvre, etc. C'est la raison pour laquelle il lui demande de l'informer à ce sujet. - Question transmise à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
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