Texte de la REPONSE :
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La somnolence excessive est un symptôme qui peut relever de causes médicales diverses : à côté de l'hypersomnie idiopathique, on peut noter le syndrome des apnées du sommeil ou de l'augmentation des résistances des voies aériennes supérieures, la narcolepsie, les troubles de l'éveil consécutifs à des perturbations ou des privations de sommeil, l'hypersomnie secondaire à une cause neurologique, tumorale, vasculaire ou dégénérative, à une cause infectieuse, à une cause endocrinienne ou métabolique, à une dépression, à la prise de médicaments, ou encore l'hypersomnie post-traumatique. L'hypersomnie idiopathique a une prévalence estimée à 4 pour 100 000 personnes. Comme tous les troubles de l'éveil diurne, elle peut être relativement invalidante sur le plan socio-professionnel, ou générer des accidents de la route ou du travail. Elle retentit sur la vie affective et familiale. Une dysrégulation des neuromédiateurs est évoquée. Le traitement est pharmacologique. À la différence de la narcolepsie, il n'existe pas à ce jour de modèle animal naturel de l'hypersomnie idiopathique, ce qui limite les investigations possibles. Un institut international de recherche, de soins et de prévention des maladies du système nerveux est en cours de mise en place sur le site de la Pitié-Salpêtrière à Paris : l'Institut du cerveau et de la moele (ICM) regroupera la recherche fondamentale, la recherche clinique et la recherche thérapeutique.
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