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Rubrique :
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patrimoine culturel
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Tête d'analyse :
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lieux de mémoire
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Analyse :
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Voie sacrée. Verdun. perspectives
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Texte de la QUESTION :
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M. François Liberti appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer sur le projet de déclassement de la « Voie sacrée » Bar-le-Duc - Verdun, en voirie départementale. La volonté du Gouvernement de mettre en oeuvre ce projet émeut de très nombreux élus, toutes tendances politiques confondus, eu égard au rôle stratégique exceptionnel joué par cet axe routier dans le déroulement du premier conflit mondial. Il lui précise que cette voie a constitué le seul axe logistique de la bataille de Verdun, tant du point de vue de l'acheminement des armes et matériels que des renforts en hommes originaires de toutes les communes de France et dont le destin héroïque et tragique impose la sacralisation de la reconnaissance de la nation. Il lui indique que précisément, c'est la préoccupation de pérennité mémorielle pour les générations futures qui provoqua le classement de la Voie sacrée en route nationale, dès 1923. Il lui demande de préserver la symbolique nationale de ce site et ainsi de poursuivre le travail de mémoire, en revenant sur la décision de déclasser la « Voie sacrée ».
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Texte de la REPONSE :
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Les fonctions de desserte locale à l'échelle départementale que la RN 35 assure sont prépondérantes. Le niveau de son trafic, de l'ordre de 3 000 à 4 000 véhicules par jour ainsi que ses caractéristiques géométriques, ne la distinguent pas d'une route départementale. Cette analyse justifie aujourd'hui le transfert de cette route nationale au département. En se recentrant sur le réseau structurant constitué pour l'essentiel de voies rapides, l'État mettra en place une organisation radicalement différente à une échelle interrégionale permettant une gestion par axe. Cette organisation ne sera plus adaptée à la gestion qu'appelle la RN 35. Il est vrai qu'entre Bar-le-Duc et Verdun cette route est également dénommée Voie sacrée, avec toute la symbolique qu'une telle dénomination entraîne. C'est d'ailleurs le nom employé sur les cartes routières, le numéro de la route étant placé entre parenthèses. Ce transfert n'affecte en rien la capacité à perpétuer la mémoire, et donc le rôle tout à fait éminent et stratégique qu'elle a eu lors de la Grande Guerre. Il convient donc de préserver, sur les cartes routières et la signalisation de direction, la terminologie d'usage Voie sacrée.
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