Rubrique :
|
sécurité routière
|
Tête d'analyse :
|
accidents
|
Analyse :
|
statistiques. méthodologie
|
Texte de la QUESTION :
|
M. Léonce Deprez se félicitant d'apprendre que le nombre de victimes de la route a diminué en 2004, selon des chiffres qui viennent d'être diffusés, demande à M. le ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer si ces chiffres intègrent - au moins pour le second semestre de 2004 - la notion de « morts à trente jours », selon les perspectives et les directives de la Communauté européenne. En effet, il est évident que le nombre de victimes de la route doit être apprécié identiquement dans les pays de la Communauté européenne, notamment quant aux victimes mortelles, avec le recul nécessaire par rapport aux accidents.
|
Texte de la REPONSE :
|
Les nouvelles définitions concernant le recensement des victimes des accidents de la route, dont celles se rapportant aux victimes décédées sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l'accident, sont entrées en application le 1er janvier 2005. Toutefois, ce n'est qu'à la fin de l'année 2005 que pourront être publiées en routine des données sur la base de la nouvelle définition des personnes tuées à un mois. C'est la raison pour laquelle le bilan de l'année 2004 est encore fondé sur les anciennes définitions, et notamment celle de la victime décédée dans un délai maximal de six jours. Naturellement, en attendant les effets des nouvelles dispositions en 2006, les comparaisons internationales sont réalisées de manière homogène sur la base d'une définition du tué à trente jours, grâce à un coefficient multiplicateur appliqué aux chiffres des tués à six jours. La valeur de ce coefficient est actuellement de 1,057. C'est ainsi que le nombre de 5 232 tués à six jours recensés au cours de l'année 2004 passe à 5 530 quand on considère les tués à trente jours. Ces dernières données n'ont bien sûr qu'une valeur indicative pour faciliter la comparaison internationale.
|