Texte de la REPONSE :
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Le garde des sceaux, ministre de la justice informe l'honorable parlementaire qu'il veille à ce que la pratique des cultes soit assurée au sein des prisons dans le respect des lois de la République et des principes de neutralité et de laïcité de l'État. S'agissant de la lutte contre l'islamisme radical, la présence d'aumôniers musulmans désignés d'un commun accord entre l'administration et les instances représentant la communauté musulmane de France paraît constituer la réponse la plus adaptée aux discours excessifs propagés par certains détenus s'autoproclamant imams. L'administration pénitentiaire s'efforce donc de développer la présence d'aumôniers musulmans au sein des établissements pénitentiaires. Agréés par les directeurs régionaux de l'administration pénitentiaire, sur proposition des conseils régionaux du culte musulman et après avis préfectoral, le nombre des aumôniers musulmans s'élève actuellement à 91. En ce qui concerne la surveillance de détenus appartenant à des réseaux terroristes islamistes radicaux incarcérés dans les prisons françaises, l'administration pénitentiaire a développé des actions en collaboration avec les services compétents du ministère de l'intérieur. Par ailleurs, les personnels pénitentiaires sont sensibilisés en matière de lutte contre le prosélytisme et les dérives sectaires.
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