Texte de la REPONSE :
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La France n'a eu de cesse de rappeler sa position sur le conflit tchétchène nécessité d'une solution politique qui seule permettra de résoudre de façon durable le conflit, respect de l'intégrité territoriale de la Fédération de Russie, condamnation du terrorisme, nécessaire respect des droits de l'homme. Elle a saisi chaque occasion de dialogue politique avec les autorités russes pour faire valoir cette position. La tragédie de la prise d'otages de Moscou a relancé le débat sur les solutions à cette crise en en montrant toute la complexité. La question centrale dans l'immédiat est celle des interlocuteurs avec lesquels pourrait être envisagée la reconstruction de cette république. S'agissant de l'opération de libération des otages, nous ne pouvons que regretter le bilan des victimes. Concernant plus particulièrement la nature du gaz utilisé, la France a pris note des déclarations faites par le ministre russe de la santé selon lesquelles il s'agirait d'un dérivé du Fentanyl. Des informations complémentaires sont attendues. Le débat se poursuit en Russie même pour savoir si le bilan humain aurait pu être moins lourd et si en particulier, dans ces circonstances difficiles, des mesures de secours et de protection supplémentaires auraient pu être prises. Nous suivons avec attention l'évolution de ce débat et les informations fournies par les autorités russes sur cette affaire.
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