Texte de la REPONSE :
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De nombreuses mesures ont été adoptées afin d'alléger le poids des droits de mutation à titre gratuit dus par le conjoint survivant. Ainsi, il résulte de la loi de finances pour 2005 que les droits de succession dus en ligne directe et par le conjoint survivant ont été allégés, notamment en instituant un abattement global de 50 000 euros sur l'actif net transmis aux héritiers en ligne directe ou au conjoint survivant. Cette mesure constitue une avancée forte de nature à rendre l'impôt sur les transmissions à titre gratuit plus acceptable. En effet, de nombreux patrimoines qui sont actuellement touchés par les droits de succession seront désormais exonérés. A ce titre, il est précisé que plus de 85 % des successions entre conjoints ne donnent lieu à aucune taxation. Par ailleurs, lorsque des droits demeurent exigibles, un régime légal de paiement fractionné d'une durée n'excédant pas cinq ans est applicable. Cette durée peut être portée à dix ans pour les droits dus sur la part du conjoint survivant au défunt lorsque l'actif héréditaire comprend, à concurrence de 50 % au moins, des biens non liquides tels que les immeubles. En outre, le décret n° 2005-464 du 6 mai 2005 a instauré un régime de paiement différé au profit du conjoint survivant lorsque la succession est également composée d'au moins 50 % de biens non liquides. Cette mesure permet, sauf exception, de différer le paiement des droits dus par le conjoint survivant jusqu'à l'expiration d'un délai de six mois après son propre décès. Ces précisions sont de nature à répondre aux préoccupations exprimées.
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