Texte de la REPONSE :
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L'attention de Mme la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité a été appelée sur les situations de précarité des personnes employées à domicile par des personnes âgées, en cas de décès brutal du particulier employeur, ayant pour conséquence des retards de paiement des derniers salaires et des difficultés pour percevoir les indemnités de chômage. La convention collective nationale des salariés du particulier employeur qui s'applique en cas d'utilisation du chèque emploi-service, remplacé depuis le 1er janvier 2006 par le chèque emploi-service universel (CESU) prévoit certaines dispositions relatives à l'allocation de ses droits sociaux en fin de mission. Ainsi, les articles 13 et 14 de la convention collective nationale des salariés du particulier employeur précise les dispositions à opérer à l'égard du salarié. L'article 13 précise que le décès de l'employeur met fin ipso facto au contrat de travail qui le liait à son salarié. L'article 14 indique par ailleurs les démarches à réaliser au regard de ses droits sociaux : dès lors que prennent fin les fonctions du salarié chez son employeur, il se voit délivrer un certificat qui contient la date d'entrée du salarié et celle de sa sortie, la nature de l'emploi ou des emplois successivement occupés ainsi que les périodes pendant lesquelles ils ont été tenus. Une attestation destinée à l'ASSEDIC doit être jointe au certificat afin que le salarié puisse faire valoir ses droits sociaux. Ces dispositions prévues par la convention collective doivent faire l'objet d'une plus large information en direction des particuliers employeurs, des salariés et des organismes institutionnels : l'information du public constitue une des missions principales de l'Agence nationale de services à la personne qui vient de lancer très récemment une campagne de communication relative à l'utilisation du CESU.
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