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Texte de la QUESTION :
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Mme Bérengère Poletti attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur l'utilisation des stérols végétaux. On trouve de plus en plus dans les réfrigérateurs des produits contenant des stérols végétaux comme la margarine ou le beurre. Il paraîtrait qu'à haute dose, ces produits peuvent entraîner des déficits hormonaux chez la femme enceinte et chez celle qui allaite. La grande majorité des personnes achetant des produits anticholestérol ne connaissent pas leur taux de cholestérol. Le risque de créer des maladies si l'on n'absorbe pas de matières grasses ou si l'on n'en n'absorbe pas assez est bien réel. Aussi, il lui serait agréable de savoir si la consommation des produits anticholestérol entraîne des déficits hormonaux, d'une part, et quelles solutions il compte mettre en oeuvre afin d'améliorer l'information relative à la consommation excessive de ce type de produits, d'autre part.
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Texte de la REPONSE :
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Les produits « anticholestérol », margarine et yaourts enrichis en stérols végétaux actuellement autorisés sur le marché, doivent être consommés dans le cadre d'un régime adapté et d'un suivi régulier du taux de cholestérol. Il n'existe pas encore d'étude à long terme relative à l'effet d'un apport en phytostérols sur les femmes enceintes ou sur les enfants, cependant les résultats de plusieurs études scientifiques approfondies sur les conséquences de la consommation de ces produits sur les taux d'hormones, repris dans l'avis de l'AFSSA du 3 février 2003, invitent clairement à la prudence, notamment pour certains groupes de populations. Actuellement une réflexion est en cours afin que l'information donnée à travers l'étiquetage de ces produits soit plus stricte, en indiquant les contre-indications pour certains groupes de populations ainsi que les quantités limites à consommer. D'autre part les experts déconseillent d'étendre la gamme de produits autorisés à l'enrichissement en stérols végétaux à des produits très largement consommés tels que le lait, et recommandent d'engager une réflexion au niveau européen concernant la question des quantités maximales de stérols végétaux consommables sans atteindre un niveau toxique.
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