Texte de la REPONSE :
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La France est très préoccupée de la situation dans les territoires. Notre objectif est la relance d'un processus politique négocié, seule façon d'aboutir à un règlement juste du conflit israélo-palestinien sur la base de deux États vivant côte à côte, en paix et en sécurité. La feuille de route, avec les obligations parallèles qu'elle impose aux deux parties, demeure aujourd'hui notre document de référence pour parvenir à cet objectif. Le conflit de cet été entre Israël et le Liban a mis en relief à la fois l'imbrication des crises au Moyen-Orient, l'impossibilité de les régler par la voie militaire et la place centrale de la question israélo-palestinienne. La conscience de la nécessité d'agir d'urgence sur ce volet est aujourd'hui mieux partagée. Restent à créer les conditions d'une relance d'une dynamique de paix, qui se heurte encore principalement à l'absence de confiance entre les parties elles-mêmes. Un réinvestissement de la communauté internationale est aujourd'hui indispensable pour les aider à surmonter ce blocage. La libération du caporal Shalit et la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale reflétant les principes du Quartet y contribueraient grandement. L'organisation, le moment venu, d'une conférence internationale permettrait également d'accompagner et de faciliter la relance du dialogue et l'aboutissement d'une dynamique de paix, ainsi que l'a proposé le Président de la République.
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