Texte de la REPONSE :
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Lors du Sommet du G8 à Gleneagles, le Royaume-Uni a invité cinq grands pays émergents (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique) afin de discuter de « l'économie globale et du changement climatique ». Cette invitation entend répondre à l'idée selon laquelle le G8 doit jouer un rôle d'entraînement vis-à-vis du monde en développement, en mettant en lumière la vulnérabilité des pays les plus pauvres aux impacts du changement climatique et en soulignant la nécessité de la contribution des grands pays émergents aux efforts internationaux. De fait, phénomène global, le changement climatique n'en aura pas moins des conséquences différenciées selon les régions du monde. Pour des raisons géographiques, ou liées au niveau de développement, les pays du Sud - et en particulier l'Afrique et les petits États insulaires - seront les premiers touchés par les conséquences du changement climatique. Ce défi nécessite donc une réponse internationale solidaire, et en premier lieu de la part des États industrialisés. Pour sa part, la France s'est associée pleinement à cette initiative et souhaite que ces pays soient traités en véritables partenaires, en les associant à la définition de solutions réconciliant développement et climat. Elle a aussi appelé de ses voeux un partenariat, dans la durée, en engageant une réflexion sur l'idée d'un dialogue structuré entre le G8 et les pays émergents, autour de la sécurité énergétique. La future présidence russe du G8 en 2006 a retenu ce sujet. Enfin, la France entend rappeler la nécessité d'apporter une réponse globale à un phénomène global, sans chercher à imposer une approche unique mais en identifiant comment chaque pays pourrait apporter sa contribution à l'effort commun. De même, elle souhaite une mobilisation des outils de coopération existants, bilatéraux et multilatéraux, pour accompagner la mise en place de politiques énergétiques durables.
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