FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 69518  de  M.   Falala Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  12/07/2005  page :  6752
Réponse publiée au JO le :  13/09/2005  page :  8561
Rubrique :  grandes écoles
Tête d'analyse :  conditions d'accès
Analyse :  jeunes défavorisés
Texte de la QUESTION : M. Francis Falala appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'ouverture des grandes écoles aux jeunes étudiants défavorisés. Il souhaite connaître les objectifs de cette mesure, la méthode utilisée, notamment dans la recherche de ces jeunes, et enfin les buts recherchés par le Gouvernement.
Texte de la REPONSE : Le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a mis en oeuvre un certain nombre de mesures ciblées visant à favoriser l'accès dans les grandes écoles d'étudiants issus de milieux défavorisés. Ainsi des conventions, dites conventions d'éducation prioritaire dont les premières datent de 2001 ont été signées entre des lycées classés en zone d'éducation prioritaire et l'Institut d'études politiques de Paris, afin que celui-ci apporte un soutien scolaire aux élèves pour faire connaître ses formations, et que les étudiants puissent ainsi, s'ils en ont le niveau, y accéder. A ce jour, vingt-trois lycées ont conclu une convention avec l'IEP, ce qui porte le nombre total d'admis, depuis le début du programme, à cent trente-deux. Un bilan sera dressé au bout de cinq années de fonctionnement. Citons également l'initiative de l'ESSEC, qui, en partenariat avec six lycées de Cergy-Pontoise et ses environs, par son programme « Une prépa, une grande école, pourquoi pas moi ? », souhaite accroître les chances des lycéens issus de milieux modestes ou défavorisés de poursuivre et de réussir des études supérieures ambitieuses, par un accompagnement de ces élèves sous forme de tutorat, de sorties culturelles, d'ateliers spécialisés, de visites d'entreprise. Il y a tout lieu de penser que ce souhait de démocratisation unanimement partagé suscitera d'autres actions de la part de l'ensemble des partenaires du système éducatif et des milieux professionnels qui sont attentifs à ces questions. Pour sa part, le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche soutient ces actions et les projets en cours d'élaboration qui répondent à un souci de démocratisation. C'est ainsi qu'une « charte de l'égalité des chances et des formations d'excellence pour l'avenir de l'école » a été signée le 17 janvier 2005. Elle fixe un cadre à un partenariat entre les universités, les grandes écoles et les lycées qui, tout en respectant les modalités actuelles d'accès aux écoles fondées sur le principe de l'égalité des chances, permet de soutenir et d'accompagner des jeunes vers les études supérieures par une information sur les métiers, une découverte des écoles et, le cas échéant, une aide à caractère pédagogique visant à ce qu'ils acquièrent les pré-requis indispensables. Par ailleurs, un protocole d'accord a été signé le 8 mars 2005 entre le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, le ministère du travail, de l'emploi et de la cohésion sociale et le président directeur général du groupe SFR Cégétél visant à favoriser l'accès au sein des écoles publiques d'ingénieurs en télécommunication des étudiants issus de lycées situés en zone urbaine sensible. Divers soutiens (bourses, tutorats, stages en entreprise) sont accordés par le groupe SFR Cégétél pour accompagner les efforts consentis par les étudiants concernés.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O