Texte de la REPONSE :
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Le rapport d'information n° 441 (2004-2005) de M. François Marc, déposé le 29 juin 2005 au nom de la commission des finances du Sénat, a retenu toute l'attention du ministre de la culture et de la communication, notamment en ce que ce rapport analyse les évolutions actuelles auxquelles doit faire face la direction générale de la fonction publique, qui fonctionne, de plus en plus, comme une direction des relations humaines. La proposition n° 4 (« mettre en place un réseau de correspondants du directeur général de l'administration et de la fonction publique dans l'ensemble des ministères de plein exercice ») ne peut que rencontrer l'adhésion du ministère chargé de la culture. Il est juste de dire que, en l'état actuel, la DGAFP fonctionne avec un système de réseau, notamment celui des directeurs chargés du personnel dans les ministères, mais aussi à un niveau plus opérationnel, en coordonnant un certain nombres de groupes de travail : c'est le cas pour les réflexions préalables à la mise en oeuvre de la loi organique sur les lois de finances, mais aussi sur certains aspects sectoriels de la politique de la fonction publique, par exemple l'action sociale en faveur des personnels des administrations de l'État. L'auteur du rapport relève à juste titre que ce rôle de tête de réseau doit également s'adresser aux services déconcentrés de l'État, et, outre le rôle revenant normalement aux préfets en la matière, il est important que l'administration centrale du ministère de la culture et de la communication soit pour sa part en situation de diffuser à ses services, et notamment l'ensemble des établissements publics placés sous sa tutelle, tout le bénéfice qui peut être tiré du rôle d'expertise et de coordination centrale de la DGAFP.
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