FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 70606  de  M.   Bourg-Broc Bruno ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  défense
Ministère attributaire :  défense
Question publiée au JO le :  26/07/2005  page :  7253
Réponse publiée au JO le :  27/09/2005  page :  8970
Rubrique :  sécurité publique
Tête d'analyse :  statistiques
Analyse :  brigades cynophiles
Texte de la QUESTION : M. Bruno Bourg-Broc demande à Mme la ministre de la défense quel est actuellement le nombre de chiens en service dans les forces armées françaises et quelles sont les perspectives de développement de la cynophilie militaire.
Texte de la REPONSE : Les forces armées, hors gendarmerie nationale, comptent à ce jour 2 272 chiens. L'armée de terre conduit actuellement plusieurs expérimentations afin d'élargir l'emploi des chiens militaires, notamment dans l'appui au combat débarqué en milieu difficile ou cloisonné, ou dans l'appui au contrôle des foules dans le cadre de missions de maintien de la paix. Depuis 2002, la gendarmerie nationale réorganise progressivement son dispositif d'appui cynophile, qui est passé de 348 à 429 chiens à ce jour pour optimiser le soutien aux unités territoriales et de recherches dans l'accomplissement de leurs missions de police administrative et judiciaire. La montée en puissance n'est pas encore achevée et devrait s'étendre sur plusieurs années, pour atteindre à terme un volume de 685 maîtres de chien et 808 chiens. Au sein des unités territoriales, chaque peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie comptera une équipe d'appui composée d'un chien pistage-défense ou intervention. Certaines unités spécialisées, telles que le groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale ou la gendarmerie des transports aériens, comptent déjà des équipes cynophiles adaptées à leurs missions. L'investigation cynophile est assurée par des groupes d'investigation cynophile (GIC), composés d'équipes spécialisées dans la recherche (pistage, stupéfiants, armes, explosifs, ou toute autre spécialité qui serait retenue dans l'avenir). Afin de privilégier l'excellence technique des chiens, ces derniers seront progressivement formés sur un seul domaine de recherche. A terme, 59 GIC départementaux ou interdépartementaux, composés chacun de 3 maîtres de chien et de 5 chiens, seront répartis sur le territoire national. Enfin, le troisième niveau du dispositif concerne l'investigation cynophile experte, qui met en oeuvre les technicités rares. Créé en 2002, le groupe national d'investigation cynophile est constitué de quatre sous-officiers conduisant 4 chiens de recherche de restes humains.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O