FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 71241  de  M.   Perrut Bernard ( Union pour un Mouvement Populaire - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  agriculture et pêche
Ministère attributaire :  agriculture et pêche
Question publiée au JO le :  26/07/2005  page :  7243
Réponse publiée au JO le :  27/09/2005  page :  8942
Rubrique :  agriculture
Tête d'analyse :  fruits et légumes
Analyse :  soutien du marché
Texte de la QUESTION : M. Bernard Perrut appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les difficultés rencontrées par des producteurs de fruits et légumes en raison de la concurrence étrangère, en particulier des pays méditerranéens, Espagne et Italie. Il lui demande quelles mesures spécifiques peuvent être engagées pour soutenir le marché français et assurer le développement de la consommation de ces produits de notre terroir, par ailleurs très favorables à la santé.
Texte de la REPONSE : La production et la consommation de fruits et légumes d'été sont fortement soumises aux aléas climatiques. Ces produits particulièrement périssables font de plus l'objet d'une concurrence importante de la part de nos voisins méditerranéens. Il est donc nécessaire de favoriser leur consommation par des actions publiques autant que par une sensibilisation de l'aval de la filière lorsqu'elle s'avère nécessaire. L'Office interprofessionnel des fruits, des légumes et de l'horticulture (ONIFLHOR) est fortement mobilisé pour encourager la consommation des fruits et des légumes d'été, notamment par le cofinancement et la programmation d'actions de promotion et de communication. Ces actions sont décidées en concertation avec les professionnels et sont particulièrement ciblées sur les produits susceptibles de connaître des difficultés de marché. Le ministère de l'agriculture s'est par ailleurs employé à favoriser une relance du dialogue interprofessionnel dans le cadre d'INTERFEL. Dans ce but, l'ONIFLHOR constitue aujourd'hui un lieu de concertation important en cas de difficultés de marché, notamment par la tenue de « cellules d'alerte » en cas de nécessité. Enfin, l'émergence d'outils communautaires de gestion des crises constitue un dossier prioritaire pour le ministère de l'agriculture. Ce souci, partagé par de nombreux États membres, s'est d'ailleurs concrétisé par la signature, le 17 mai dernier, d'une contribution commune adressée à Mme la commissaire Fischer-Boel par huit ministres de l'Union européenne.
UMP 12 REP_PUB Rhône-Alpes O