FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 71634  de  M.   Jacquat Denis ( Union pour un Mouvement Populaire - Moselle ) QE
Ministère interrogé :  emploi, cohésion sociale et logement
Ministère attributaire :  justice
Question publiée au JO le :  02/08/2005  page :  7510
Réponse publiée au JO le :  21/03/2006  page :  3156
Date de changement d'attribution :  20/09/2005
Rubrique :  propriété
Tête d'analyse :  multipropriété
Analyse :  sociétés de vente. réglementation
Texte de la QUESTION : M. Denis Jacquat attire l'attention de M. le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement sur les demandes exprimées par l'Association des propriétaires adhérents francophones de vacances en temps partagé (APAF-VTP), et l'Association de défense des consommateurs de semaines en temps partagé (ADCSTP) concernant la cession des parts détenues dans les sociétés d'attribution d'immeuble en jouissance à temps partagé. Très souvent les associés, lorsqu'ils souhaitent vendre ces parts qui leur donnaient droit à la jouissance d'un appartement pendant une ou plusieurs semaines par an, dans un immeuble à temps partagé, rencontrent bien des difficultés. En effet, d'une part, on constate une réelle pénurie d'acquéreurs, le « Timeshare » ayant mauvaise presse. D'autre part, l'article L. 212-9 alinéa 9 du code de la construction et de l'habitation interdit aux associés de sociétés d'attribution d'immeuble en jouissance à temps partagé de se retirer de la société. L'APAF-VTP ainsi que l'ADCSTP demandent donc l'abrogation de cet alinéa 9 et/ou l'obligation pour le vendeur de faire une offre chiffrée de reprise des parts dans le cas où la revente est impossible. A tout le moins, ces associations souhaitent que lors de l'acquisition de parts dans une société d'attribution d'immeuble en jouissance à temps partagé, les acquéreurs soient sensibilisés sur l'impossibilité de se retirer de la société. Il le remercie de bien vouloir lui faire connaître son avis à ce sujet. - Question transmise à M. le garde des sceaux, ministre de la justice.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire qu'il n'est pas envisagé de modifier les dispositions de l'article L. 212-9 du code de la construction et de l'habitation pour permettre le retrait d'un associé pour justes motifs. En effet, l'instauration d'une telle faculté remettrait en cause le fonctionnement de la société et à terme son équilibre financier puisqu'elle permettrait à un associé de se soustraire à ses obligations, notamment celles relatives au paiement des charges qui seraient alors impayées et qui seraient inévitablement transférées aux autres associés.
UMP 12 REP_PUB Lorraine O