FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 71873  de  M.   Simon Yves ( Union pour un Mouvement Populaire - Allier ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  02/08/2005  page :  7507
Réponse publiée au JO le :  08/11/2005  page :  10351
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  baccalauréat
Analyse :  sciences de la vie et de la terre. sujet d'examen
Texte de la QUESTION : M. Yves Simon souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche à propos des inquiétudes exprimées par de nombreux parents d'élèves au sujet de l'épreuve anticipée du bac 2005 pour les classes de première L en SVT. En effet, il a été demandé aux candidats, dans un sujet portant sur la contraception, de dégager des arguments en faveur de l'autorisation de l'IVG en France. Ces parents d'élèves se demandent comment un tel sujet a pu être proposé car il met en cause la liberté de conscience et la neutralité. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui apporter des éléments de réponse afin de rassurer ces parents sur les conditions d'élaboration des sujets du bac par l'éducation nationale.
Texte de la REPONSE : Le sujet de l'épreuve anticipée d'enseignement scientifique du baccalauréat en sciences de la vie et de la Terre destiné aux élèves de la série Littéraire proposait, au choix, un exercice portant sur le thème « procréation, maîtrise de la reproduction ». Une des questions, fondée sur un court extrait du journal Le Monde du jeudi 9 décembre 2004, demandait aux candidats de dégager l'argumentation donnée par cet article en faveur de l'autorisation légale de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. Le barème attribuait deux points sur vingt à cette partie du sujet. Cette question a soulevé de nombreuses interrogations. Il convient pour autant de relever que le thème de la question s'inscrivait dans le programme de sciences de la vie et de la Terre et que seule la capacité à restituer des connaissances et à raisonner scientifiquement devait être évaluée. Par ailleurs, et c'est essentiel, pour les correcteurs, les références éthiques de chaque candidat en la matière n'entraient nullement dans les critères d'appréciation de la réponse. Cependant le choix du texte et de la formulation de la question a pu heurter la sensibilité de certains candidats, ou troubler certaines familles. Par conséquent, le ministre a rappelé à l'inspection générale de l'éducation nationale et aux recteurs d'académie leurs responsabilités respectives dans le choix des sujets en insistant sur la nécessité de ne pas retenir des sujets qui, dans leur conception ou leur formulation, pourraient heurter la sensibilité des candidats ou mettre les correcteurs en difficulté.
UMP 12 REP_PUB Auvergne O