Rubrique :
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emploi
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Tête d'analyse :
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entreprises d'insertion
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Analyse :
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loi d'orientation contre les exclusions. conséquences
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Texte de la QUESTION :
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M. Denis Jacquat appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur les difficultés financières que rencontrent les associations d'insertion et d'aide aux personnes en situation d'exclusion. En effet, ces associations qui ont pour vocation, notamment par le biais des contrats aidés, de remédier à la marginalisation des publics qu'elles accueillent, se trouvent, pour la plupart d'entre elles, confrontées à une précarité financière croissante. Cette situation est particulièrement préjudiciable à la concrétisation des objectifs qui leur sont assignés et nécessite, dans l'intérêt de ces associations et des publics concernés, des mesures idoines prenant en compte les spécificités locales et les réalités sociales de terrain. Il le remercie de bien vouloir lui faire part de ses intentions en la matière.
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Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire fait part à M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité des difficultés financières que rencontrent les associations d'insertion et d'aide aux personnes en situation d'exclusion. Il l'interroge également sur les mesures pouvant être prises pour garantir l'adaptabilité de ces structures en 2003. Si l'une des priorités du Gouvernement est de favoriser la création et le développement d'emplois dans le secteur marchand, les CES et les CEC restent un instrument important de la politique de lutte contre le chômage de longue durée et contre les exclusions en ce qu'ils permettent aux personnes confrontées aux plus grandes difficultés sur le plan social et professionnel de s'inscrire dans un parcours d'insertion et de retour vers l'emploi. Il est cependant nécessaire de responsabiliser davantage les employeurs de CES et CEC qui bénéficient d'une aide importante de l'Etat pour l'embauche de personnes sans emploi. C'est la raison pour laquelle, les taux de prise en charge de CES ont été ramenés aux taux réglementaires de 65 % et de 85 % à compter du 1er octobre 2002. Pour autant la responsabilisation des employeurs de CES et de CEC et leur plus grande implication financière ne doivent pas compromettre la structuration d'une offre d'insertion locale. Aussi il a été décidé de mettre en oeuvre 240 000 CES en 2003 et de maintenir la possibilité d'un taux de prise en charge à 95 % pour les personnes embauchées sur les chantiers d'insertion et pour les jeunes engagés dans un parcours TRACE. Parallèlement, des travaux de réflexion sur la réforme des aides existantes sont engagés. Il s'agira, d'une part, d'améliorer le retour à l'emploi des bénéficiaires du RMI à travers la mise en place du RMA et, d'autre part, de mieux adapter l'offre existante aux besoins des publics les plus en difficulté avec la réforme des contrats emploi solidarité et des contrats emploi consolidé. Par ailleurs, dans le cadre de ces travaux, la situation particulière des chantiers d'insertion sera examinée attentivement afin de leur garantir les moyens nécessaires à leur mission.
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