Texte de la REPONSE :
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Les années 1990 ont été marquées par une tendance à la baisse des cours des matières premières pour atteindre des niveaux anormalement bas. Depuis 2003, la tendance s'est inversée sous l'effet conjugué de tensions géopolitiques dans des zones productrices d'hydrocarbures et du développement de la demande dans les pays émergents et notamment en Chine. Les marchés de matières premières, pour des raisons essentiellement géologiques, ont eu de tout temps une assise internationale et leur niveau de prix résulte globalement d'échanges sur les marchés mondiaux. Notre économie doit s'adapter à ces circonstances. La relance de notre politique d'économie d'énergie et le fort recours à la production d'électricité sans émissions de gaz à effet de serre sont des réponses pertinentes d'ores et déjà mises en oeuvre en France. Les matières premières contribuent jusqu'ici pour une part faible dans la composition des coûts de fabrication des biens de consommation et l'impact de leur hausse est limité. En outre, les entreprises évoluent aujourd'hui dans un univers très concurrentiel qui limite de ce fait les risques de dérive de hausse de prix. Toutefois, les services du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie demeurent attentifs à l'évolution de la situation. Dès 2004, les entreprises ont été invitées à être plus vigilantes dans leurs relations contractuelles avec leurs fournisseurs en négociant des contrats intégrant des clauses de prix et en développant des opérations de veille, au besoin avec l'appui des fédérations professionnelles. Cela devrait contribuer à une meilleure maîtrise des prix.
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