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Texte de la QUESTION :
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Un bilan préliminaire du dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans rendu public mi-septembre 2005 montre l'intérêt de la lecture des clichés de mammographie par un deuxième radiologue, une procédure non prévue dans le cadre du dépistage individuel. L'étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS) porte sur 513 563 femmes ayant participé en 2003 à ce dépistage dans les 57 départements où ce programme de dépistage avait été lancé depuis au moins six mois. Commencé dans 32 départements pilotes en 1994, le dépistage organisé a été élargi à 46 nouveaux départements en 2003, avant d'être étendu à l'ensemble des départements en 2004. Les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à participer tous les deux ans à ce dépistage, qui prévoit deux clichés par sein, un examen clinique des seins systématique, une double lecture des clichés (par deux radiologues différents), et un bilan de diagnostic complémentaire (échographie notamment) si nécessaire notamment en cas d'interprétation discordante des résultats par les deux radiologues. En deuxième lecture, 1,7 % des mammographies (8 813 femmes concernées) étaient jugées positives alors qu'elles avaient été considérées comme normales par les premiers lecteurs, ce qui montre l'intérêt d'une deuxième lecture et a nécessité le rappel des patientes pour un bilan de diagnostic différé. Un cliché anormal ne signifie pas forcément que l'anomalie apparente sera confirmée comme cancer après le bilan de diagnostic. Ainsi, en première lecture, 11,7 % des mammographies ont été jugées positives. Toutefois, après le bilan de diagnostic immédiat effectué par le premier radiologue, seules 4,2 % restaient positives. Cependant, ce bilan n'est pas toujours effectué pour confirmer le diagnostic : 0,7 % des patientes n'en ont pas bénéficié. L'examen clinique des seins a par ailleurs permis pour 1,6 % des femmes (8 126) de détecter une anomalie alors que la mammographie semblait normale à la première lecture. Compte tenu de l'intérêt manifeste d'une lecture des clichés de mammographie par un deuxième radiologue, Mme Chantal Robin-Rodrigo demande à M. le ministre de la santé et des solidarités de lui indiquer s'il entend instituer officiellement et banaliser cette procédure non actuellement prévue dans le cadre du dépistage individuel du cancer du sein.
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