FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 75841  de  M.   Cornut-Gentille François ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Marne ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  18/10/2005  page :  9633
Réponse publiée au JO le :  21/03/2006  page :  3074
Rubrique :  TVA
Tête d'analyse :  taux
Analyse :  travaux d'entretien et d'amélioration de l'habitat
Texte de la QUESTION : M. François Cornut-Gentille * attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la TVA appliquée aux travaux d'entretien et de rénovation des logements, travaux à forte intensité de main-d'oeuvre. Cette mesure fiscale a permis une réelle amélioration du cadre de vie et la création de 66 000 emplois dont plusieurs centaines en Haute-Marne. Sa pérennisation serait bénéfique pour l'emploi et l'activité de nombreuses entreprises artisanales du bâtiment. Compte tenu du contexte économique et afin de rassurer les entreprises petites et grandes du bâtiment, il lui demande de dresser un état de la négociation en cours au niveau européen sur la pérennisation du taux réduit de la TVA aux travaux d'entretien et de rénovation des logements.
Texte de la REPONSE : La directive communautaire 1999/85/CE du 22 octobre 1999 modifiée a autorisé les États membres à appliquer, à titre expérimental pour une durée de trois ans, prorogée depuis jusqu'au 31 décembre 2005, un taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à certains services à forte intensité de main-d'oeuvre. Les effets globalement bénéfiques de cette expérience, qui permet à la France d'appliquer le taux réduit de la TVA aux travaux portant sur les logements achevés depuis plus de deux ans et aux services d'aide à la personne à domicile, ont été établis. Dans le cadre des négociations relatives à la proposition de directive de la Commission du 23 juillet 2003 sur le champ d'application des taux réduits, la priorité du Gouvernement était donc d'obtenir, notamment, la poursuite de l'application du taux réduit à ces services au-delà de l'échéance de 2005. Le compromis politique intervenu lors du conseil Ecofin du 24 janvier 2006 sous la présidence autrichienne, auquel l'ensemble des États membres a désormais donné son accord, apporte sur ce point satisfaction à la France en ce qu'il permet de poursuivre pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2006 l'application du taux réduit de 5,5 % aux travaux portant sur les logements de plus de deux ans (art. 279-0 bis du code général des impôts) ainsi qu'aux services rendus à la personne (i de l'article 279 du même code).
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O