Texte de la REPONSE :
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La France a aujourd'hui rattrapé le retard que soulignait le rapport de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST) dans les secteurs particulièrement stratégiques des biotechnologies. Dans les domaines prioritaires que sont la génomique, les neurosciences, la recherche sur le cancer, les maladies rares, les nouveaux médicaments, les moyens alloués à la recherche ont été considérablement augmentés, aussi bien pour la recherche amont, que l'Agence nationale de la recherche soutient et accompagne désormais, que pour la recherche des entreprises innovantes, qui trouvera dans les pôles de compétitivité un environnement particulièrement favorable. Le pacte pour la recherche, dans son quatrième objectif, prend toute la mesure des problèmes posés par les perspectives de carrière offertes à nos chercheurs du secteur public et de la nécessaire évolution de notre dispositif législatif dans ce domaine. La loi de programme pour la recherche favorise clairement le décloisonnement des métiers et la souplesse des carrières. Des aménagements permettront aux chercheurs qui le souhaiteront d'acquérir les compétences entrepreunariales leur permettant de s'engager dans la création d'entreprise. La recommandation de l'OPECST de mettre en place des paquets de formations rejoint tout à fait ce quatrième objectif du pacte pour la recherche.
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