| Question N° :
77814
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de
Mme
Poletti Bérengère
(
Union pour un Mouvement Populaire
- Ardennes
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QE
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Ministère interrogé : |
santé et solidarités
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Ministère attributaire : |
santé et solidarités
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Question publiée au JO le :
15/11/2005
page :
10462
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Réponse publiée au JO le :
07/03/2006
page :
2596
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Rubrique :
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femmes
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Tête d'analyse :
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contraception
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Analyse :
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implants contraceptifs. effets secondaires
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Texte de la QUESTION :
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Mme Bérengère Poletti attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les méthodes contraceptives et plus particulièrement sur l'implant contraceptif. En effet, le premier implant contraceptif est arrivé en France en 2001. Il est inséré sous la peau et efficace pendant trois ans. Cet implant libère de manière progressive une hormone bloquant l'ovulation. La pose dudit implant s'effectue sous anesthésie locale et l'extraction est tout aussi simple. Cette méthode contraceptive libère de la prise quotidienne de la pilule, ce qui convient aux femmes présentant des contre-indications aux oestrogènes synthétiques. Le coût est de 140 euros et remboursé à 65 % par la sécurité sociale. Cependant, chez la moitié des femmes ayant cet implant, le cycle menstruel est perturbé et hémorragies et saignements peuvent survenir à n'importe quelle période. Aussi, il lui serait agréable de connaître la position du Gouvernement quant à cette méthode contraceptive et à ses effets secondaires.
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Texte de la REPONSE :
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L'implant contraceptif Implanon a obtenu une autorisation de mise sur le marché en 1999 par la procédure communautaire de reconnaissance mutuelle, et a été commercialisé en France en 2001. Cette nouvelle méthode contraceptive de longue durée, uniquement à base de progestatif, libère de l'etonorgestrel de façon contrôlée et progressive dans l'organisme pendant trois ans. Comme pour tout médicament, ce produit peut induire des effets indésirables potentiels, parmi lesquels des irrégularités du cycle menstruel avec risque de métrorragie (hémorragie utérine) et de microrragie (saignement vaginal léger). Les effets sont communs à beaucoup de contraceptifs. Ils sont mentionnés dans l'information relative au produit destinée aux professionnels de santé dans le résumé des caractéristiques du produit et aux patientes dans la notice. Ainsi, le choix d'une méthode contraceptive par un praticien et sa patiente repose sur la prise en compte des avantages de chaque méthode et de ses effets indésirables potentiels. Ce choix devra par ailleurs être adapté dans le cadre d'un suivi médical régulier, en cas de circonstance nouvelle ou de survenue d'effets indésirables. Une alternative thérapeutique sera proposée si le retentissement sur le cycle menstruel est trop important et mal toléré par la patiente, la facilité d'extraction de l'implant permettant un changement rapide de méthode contraceptive. Il y a lieu toutefois de rappeler que l'implant contraceptif offre une grande simplicité d'emploi qui élimine le risque d'oubli de prise de la pilule et de survenue de grossesse non désirée. Il permet en outre de proposer une contraception hormonale sûre aux femmes pour lesquelles la prise d'oestrogènes est contre-indiquée.
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