Texte de la REPONSE :
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L'article signalé, « Retinal microvascular signs and risk of stroke and stroke mortality », publié en octobre 2005 par une équipe d'universitaires de Sydney, conclut effectivement à la valeur des signes microvasculaires rétiniens comme prédicteurs potentiels d'accident vasculaire cérébral, indépendamment des facteurs de risques traditionnels d'accident vasculaire cérébral. Cette observation est intéressante dans le domaine du dépistage des personnes à risque et fera l'objet d'une saisine de la haute autorité de santé. Elle est à rapprocher du programme national de réduction des risques cardio-vasculaires en vigueur, lequel comporte naturellement parmi ses six axes un objectif de prévention cardio-vasculaire par réduction de chacun des facteurs de risque identifiés, au premier rang desquels le tabac. Le plan national nutrition santé poursuit également cet objectif de réduction des risques cardio-vasculaires. En ce qui concerne les personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral, l'organisation de leur prise en charge est l'objet d'un travail important d'optimisation, conformément au cinquième axe du programme national de réduction des risques cardio-vasculaires et selon les directives indiquées dans la circulaire DHOS/04/DGS/DGAS/2003/517 du 3 novembre 2003 relative à la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. La direction générale de la santé vient par ailleurs de financer la réalisation prochaine par la Société française neurovasculaire d'une campagne d'information sur le repérage précoce et la prise en charge optimale d'une personne présentant des signes évoquant la survenue d'un accident vasculaire cérébral, de façon à réduire la morbidité et la mortalité liées à un tel événement.
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