FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 78191  de  M.   Hunault Michel ( Union pour la Démocratie Française - Loire-Atlantique ) QE
Ministère interrogé :  promotion de l'égalité des chances
Ministère attributaire :  promotion de l'égalité des chances
Question publiée au JO le :  15/11/2005  page :  10462
Réponse publiée au JO le :  21/03/2006  page :  3164
Rubrique :  étrangers
Tête d'analyse :  intégration
Analyse :  jeunes. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Michel Hunault attire l'attention de M. le ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances sur les événements du 27 octobre 2005. La crise des banlieues pose la question de l'intégration et du respect des principes essentiels sur lesquels reposent la démocratie, au premier rang desquels l'ordre public et le respect des valeurs républicaines. Les citoyens se prévalent de droits, mais sont aussi redevables de droits à l'égard de la démocratie. La suppression du service militaire en raison de la professionnalisation des armées, pour une meilleure efficacité de nos forces, a eu pour conséquence l'absence d'engagement citoyen des jeunes générations. Il lui demande si l'État serait favorable à l'instauration d'un service civique obligatoire, véritable rendez-vous pour une meilleure connaissance de la vie en société visant à favoriser l'intégration, et au-delà de l'engagement personnel indispensable à la fondation d'une véritable citoyenneté.
Texte de la REPONSE : M.  le ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances a l'honneur de faire connaître à l'honorable parlementaire que l'instauration d'un service civil figure dans les dispositions du projet de loi sur l'égalité des chances que le Gouvernement soumet au Parlement. Si les objectifs de ce service civil sont, comme le souligne l'honorable parlementaire, l'apprentissage des pratiques civiques et des valeurs républicaines, ils incluent également les bases d'une insertion professionnelle pour donner de nouvelles chances à des jeunes menacés d'exclusion du monde du travail. Le caractère obligatoire de ce dispositif est difficile à envisager, car, concernant plus de 700 000 jeunes par an, il risquerait d'engendrer des lourdeurs d'organisation qui furent l'une des raisons de la suspension du service national obligatoire. Il est jugé plus opportun de concentrer les moyens d'encadrement aux jeunes qui en ont le plus besoin.
UDF 12 REP_PUB Pays-de-Loire O