FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 78579  de  M.   Giraud Joël ( Socialiste - Hautes-Alpes ) QE
Ministère interrogé :  santé et solidarités
Ministère attributaire :  santé, jeunesse et sports
Question publiée au JO le :  22/11/2005  page :  10750
Date de changement d'attribution :  18/05/2007
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  soins palliatifs
Analyse :  perspectives
Texte de la QUESTION : M. Joël Giraud attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les conséquences de l'application du mode de financement T2A sur les moyens des unités de soins palliatifs. L'accompagnement des mourants et de leurs familles ne se fait ni par organe ni par pathologie : il s'agit d'une discipline transversale où la recherche et l'innovation doivent être aidées. S'agissant des unités de soins palliatifs, le coût d'une politique d'accompagnement des malades aux derniers moments de leur vie ne peut se mesurer avec les mêmes indicateurs que des actes chirurgicaux. En effet, le principe du financement à l'acte ne tient pas compte des contraintes territoriales d'une politique de santé qui doit assurer à tous nos citoyens une égalité de traitement. L'application aveugle de ce mode de financement interdira le maintien d'unités de soins qui se mettent en place pour répondre aux besoins des territoires. Une politique de mise en place d'unités de soins palliatifs nécessite la prise en compte de repères issus de valeurs telles que le temps de l'accueil, la disponibilité, la chaleur humaine. La qualité d'une relation humaine à cette phase de la vie ne peut être sacrifiée aux impératifs de productivité qui stérilisent la relation avec le malade et surtout avec sa famille. Pour cette discipline de santé, le concept de lit identifié paraît complètement inadapté, et le mode d'organisation doit être centré sur la notion de territoire de santé. Il le remercie de lui préciser quelles adaptations il pense apporter pour permettre à notre système de santé d'accompagner dans la dignité les malades aux derniers instants de leur vie.
Texte de la REPONSE :
SOC 12 Provence-Alpes-Côte-d'Azur N