Texte de la QUESTION :
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Mme Bérengère Poletti attire l'attention de Mme la ministre déléguée aux affaires européennes sur les projets Minerva. En effet, la Commission européenne vient d'annoncer un crédit de 6 millions d'euros aux projets Minerva. Ces 27 projets de coopération européenne lancés en 2005 s'étaleront sur 2 ou 3 ans et contribueront à améliorer les profits à tirer des nouvelles technologies éducatives. Ces 27 projets ont été retenus parmi 250 candidatures auxquelles ont participé 28 pays. En moyenne chaque projet bénéficie de 225 000 euros de dotation. Aussi, il lui serait agréable de connaître le projet français, retenu d'une part, et comment sera utilisée cette dotation, d'autre part.
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Texte de la REPONSE :
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Le programme SOCRATES, incluant les actions MINERVA, alloue chaque année une contribution financière à des projets dont l'objectif est de sensibiliser davantage les enseignants, les étudiants, les décideurs et le grand public aux répercussions de l'enseignement à distance et des technologies de l'information et de la communication sur l'éducation. La Commission européenne a annoncé à la mi-novembre dernier l'attribution de 6,1 millions d'euros à un ensemble de propositions MINERVA dans le domaine de l'enseignement à distance. Parmi les vingt-sept projets retenus, la France a participé aux cinq suivants : le projet « laboratoire climatique virtuel », projet de coopération entre l'éducation et la recherche scientifique, sera soutenu à hauteur de 262 520 euros (participation du Centre national de formation de l'enseignement technique privé) ; le projet « Ovide », concernant l'usage de la technologie de la vidéo digitale dans la formation des enseignants, se voit doter de 341 159 euros (participation de l'institut universitaire de formation des maîtres Midi-Pyrénées) ; un projet de l'enseignement en ligne des mathématiques et des sciences (« On-Line Learning Mathematics and Sciences ») recevra 192 464 euros (participation de l'université des sciences et technologies de Lille et de l'université de Provence) ; le projet DIPSEIL, qui analyse l'aide donnée aux étudiants à distance à travers des solutions basées sur l'internet bénéficiera de 165 253 euros (participation de l'Institut national polytechnique de Grenoble) ; le projet SHARE, ayant pour objectif de faciliter la réutilisation de contenus de l'enseignement à distance dans le domaine des technologies d'information de la communication, recevra 171 136 euros (participation de la société e-coordination). Les informations disponibles ne permettent pas de spécifier le montant exact accordé à chacun des partenaires qui, pour un projet donné, ne peut dépasser 75 % en contribution communautaire par rapport au financement global. Par ailleurs, nous attendons l'évaluation des propositions pour 2006 dont l'échéance était prévue pour début novembre. Les résultats de cet appel général aux propositions qui porte sur quatre priorités pour un montant global de 10,2 millions d'euros devraient être connus d'ici à la mi-2006.
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