Rubrique :
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anciens combattants et victimes de guerre
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Tête d'analyse :
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internés
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Analyse :
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camp de Tambow et assimilés. revendications
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Texte de la QUESTION :
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M. Denis Jacquat appelle l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants sur les revendications exprimées par l'Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC). Soulignant que les prisonniers internés dans les camps soviétiques situés à l'ouest de la ligne Curzon n'ont pas bénéficié des décrets pris en 1973, 1977 et 1981, l'UFAC demande l'application des décrets dits « de Tambow » à tous les prisonniers alsaciens-mosellans des camps soviétiques. Il le remercie de bien vouloir l'informer à ce sujet.
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Texte de la REPONSE :
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Les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht bénéficient, depuis l'ordonnance n° 45-364 du 10 mars 1945 modifiée, des mêmes droits que les combattants ayant servi dans les formations de l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale. Les services qu'ils ont effectués dans la Wehrmacht et leurs périodes de captivité éventuelles sont validés pour la retraite ; les blessures reçues et les maladies contractées sont susceptibles d'être indemnisées au titre du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre. Ceux d'entre eux qui ont été détenus par les autorités soviétiques au camp de Tambow et ses annexes bénéficient des dispositions dérogatoires facilitant la reconnaissance de l'imputabilité des affections caractéristiques des détentions en « régime sévère ». Sont considérés comme annexes du camp de Tambow, tous les lieux de détention situés à l'est d'une ligne dite Curzon, marquant la frontière du territoire soviétique tel qu'il était au 22 juin 1941. Le ministre délégué aux anciens combattants reste attentif à l'évolution des questions relatives aux conséquences de l'annexion allemande pour les Alsaciens et les Mosellans qu'il est disposé à examiner de façon équitable et pragmatique, en concertation avec les parlementaires et les membres des différentes associations. Néanmoins, il n'est pas envisagé de modifier cette disposition qui a été définie par les anciens combattants eux-mêmes à l'issue du second conflit mondial.
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