FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 80540  de  M.   Houillon Philippe ( Union pour un Mouvement Populaire - Val-d'Oise ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  13/12/2005  page :  11425
Réponse publiée au JO le :  21/03/2006  page :  3078
Rubrique :  TVA
Tête d'analyse :  taux
Analyse :  hôtellerie et restauration
Texte de la QUESTION : M. Philippe Houillon * appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la baisse de la TVA à 5,5 % dans la restauration. Les mesures de modernité prisent par l'UMIH en faveur du secteur et de ses salariés en 2004, ont été suivies d'une augmentation du SMIC de 11 % et de nombreux avantages tels que la prévoyance et cinq jours de congés prenables ou payables supplémentaires. L'UMIH poursuit ses efforts concernant la grille des salaires. Il est certain que la TVA à 5,5 % assurerait les moyens nécessaires aux exploitants pour appliquer les nouvelles conditions de travail et développer l'emploi. Il lui demande donc de l'informer de l'évolution de ce dossier.
Texte de la REPONSE : Le Gouvernement reste fortement mobilisé sur l'objectif de la baisse du taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui demeure la voie privilégiée pour parvenir à une relance de l'emploi dans ce secteur. Malgré les signes encourageants qui ont pu être donnés par nos partenaires au cours de ces trois années de négociation et la détermination très forte du Gouvernement de les rallier à sa proposition d'extension du taux réduit de la TVA aux services de la restauration, le dernier conseil des ministres des finances de l'Union européenne qui s'est tenu le 24 janvier dernier n'a pas permis d'obtenir l'accord unanime qui aurait permis l'application de cette mesure dans le respect du droit communautaire. Cela étant, le compromis qui vient d'être obtenu par la présidence autrichienne entre les 25 États membres de l'Union prévoit qu'une étude sera confiée à des experts indépendants afin d'évaluer l'impact que pourrait avoir sur le marché intérieur l'application de taux réduits sur les services qui sont rendus localement. Il est important de relever que le cahier des charges de cette étude comporte, à la demande de la France, une mention spéciale sur les services de restauration. Si ce rapport, qui sera remis au Conseil par la Commission avant la fin de l'année 2007, conclut - comme nous l'estimons - que des mesures de ce type n'induisent pas de perturbations dans le bon fonctionnement du marché intérieur, la France disposera d'arguments de poids pour solliciter la poursuite des négociations sur ces nouvelles bases.
UMP 12 REP_PUB Ile-de-France O