FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 81988  de  M.   Lamy Robert ( Union pour un Mouvement Populaire - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  27/12/2005  page :  11937
Réponse publiée au JO le :  17/01/2006  page :  520
Rubrique :  associations
Tête d'analyse :  associations des pupilles de l'enseignement public
Analyse :  fonctionnement. financement
Texte de la QUESTION : M. Robert Lamy souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés rencontrées par les associations des pupilles de l'enseignement public dans l'accomplissement de leurs missions de service public. En effet, des récentes décisions de son ministère laissent entrevoir une réduction des subventions allouées ainsi que la suppression du principe de mise à disposition d'enseignants à compter du 1er septembre 2006. Ces décisions sont préoccupantes dans la mesure où ces associations exercent leurs activités dans les domaines pédagogique et médico-social. Leur rôle en matière d'insertion des enfants en situation de handicap ou de difficulté sociale ainsi que de leurs familles est indéniable. Une nouvelle baisse des subventions allouées à ces associations aurait pour conséquence la remise en cause d'un travail de proximité et d'accompagnement hautement nécessaire dans une période où le lien social se délite. Il lui demande donc de bien vouloir l'informer des moyens qui pourront être mis en oeuvre pour permettre au réseau des PEP de poursuivre et développer son activité.
Texte de la REPONSE : Le montant de la subvention accordée en 2005 à la fédération générale des associations départementales des Pupilles de l'éducation nationale a été fixé en tenant compte du budget de l'État et de ses contraintes. Il est en effet prévu, aux termes de la convention passée le 28 avril 2005 avec la fédération qu'en cas de gel budgétaire excédant 20 % des crédits de subventions, une diminution de la subvention, dans la limite de 7 % du montant initial figurant dans la convention pluriannuelle d'objectifs, peut être opérée. Or le choix du Gouvernement de respecter ses engagements européens et le plafond de dépenses voté par le Parlement l'a conduit à procéder à une mise en réserve garantissant ce respect. Le niveau de cette mise en réserve oblige à recourir à la possibilité de réduire le niveau de subvention accordé aux Pupilles par rapport à celui initialement fixé, tout en le maintenant au-dessus du niveau qui correspondrait à une application mécanique de la mise en réserve. Ainsi, le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, bien que conscient des difficultés que cette réduction peut impliquer pour l'association des Pupilles, a souhaité que le niveau de la subvention soit suffisamment haut pour garantir la continuité des actions conduites par l'association. Le soutien du ministère - auquel s'ajoute la mise à disposition de soixante-dix agents - s'élève donc à 2 222 564 euros pour 2005. Il représente un effort et une reconnaissance incontestables. S'agissant des personnels mis à disposition, la loi organique relative aux lois de finances impose, désormais, que les personnels soient rémunérés par un programme d'action et assument des missions directement liées à ce programme. Compte tenu de cette contrainte qui contribue à améliorer la lisibilité et la sincérité des lois de finances, le Gouvernement a souhaité que l'ensemble des ministères remplace, autant que faire se peut, les mises à disposition de personnel auprès d'organismes tiers par des détachements dans ces mêmes organismes. La contribution de l'éducation nationale au fonctionnement des pupilles n'en sera pas affectée puisque la subvention versée aux pupilles sera ajustée pour tenir compte de la charge additionnelle que représentent les personnels détachés. Cette solution, qui garantit le maintien des moyens mis à la disposition de l'association, permettra aussi une meilleure gestion des ressources humaines pour les personnels et une souplesse accrue de ses moyens pour l'association.
UMP 12 REP_PUB Rhône-Alpes O