Texte de la REPONSE :
|
À la suite du violent séisme qui a fait en octobre dernier plus de 87 000 morts, la quasi-totalité des infrastructures médicales et publiques du Cachemire pakistanais (écoles, administrations) a été détruite. Aujourd'hui encore, trois millions de personnes sont toujours sans abris, alors que les conditions climatiques hivernales sont particulièrement rigoureuses. Face à cette situation d'urgence, la France a apporté une aide adaptée en dépêchant une équipe de la sécurité civile, du personnel et matériel médical civil et militaire à Muzaffarabad, épicentre du séisme. Plus de 200 tonnes de fret humanitaire ont également été envoyées. Outre cet effort (estimé à 3 MEUR), la France a affecté près de 9 MEUR à des agences des Nations unies présentes sur le terrain (UNICEF et PAM notamment) et au CICR pour l'achat de médicaments ainsi que pour des campagnes de vaccination. Doit également être prise en compte la part française dans l'aide européenne d'urgence (ECHO) de l'ordre de 13 millions d'euros. Le ministre des affaires étrangères s'est rendu au Pakistan les 19 et 20 novembre dernier, à l'occasion de la conférence des donateurs. La France a dégagé 80 MEUR de prêts à taux très concessionnels pour contribuer à l'effort de reconstruction, dont 1,3 MEUR de dons pour financer des études de projets. Le ministre s'est rendu à Muzaffarabad, capitale du Cachemire pakistanais, où il a pu se rendre compte de l'étendue des dégâts et du travail remarquable des ONG, françaises notamment, présentes sur place. Une mission d'évaluation conjointe du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, de celui des affaires étrangères et de l'Agence française de développement s'est rendue sur place. En accord avec les autorités pakistanaises, des projets dans le domaine de la santé, de l'eau/assainissement et des infrastructures ont été privilégiés. Plusieurs d'entre eux devraient être mis en oeuvre dès mars 2006.
|