Texte de la REPONSE :
|
L'attention du Gouvernement a été appelée sur les métiers en difficulté de recrutement. La résorption des tensions sur les marchés du travail est l'un des axes forts de l'action conduite, depuis près de deux ans, par le ministère. Une lettre ministérielle du 8 décembre 2003 a enjoint à chacun des services publics régionaux de l'emploi de tout mettre en oeuvre pour satisfaire plus de 100 000 offres d'emploi durablement non satisfaites. Des plans régionaux ont été élaborés pour mettre en oeuvre plusieurs types de mesures visant une meilleure mobilisation de l'offre de formation dans chaque région, une plus large information des demandeurs d'emploi sur les perspectives offertes dans les secteurs en tension de recrutement et leur orientation vers ces secteurs. Des conventions ont été conclues entre le ministère, l'ANPE et plusieurs organisations professionnelles pour mieux coordonner les initiatives en faveur des emplois pour lesquels des difficultés de recrutement sont constatées ou ressenties. Les directions régionales du travail, de l'emploi, et de la formation professionnelle, de l'ANPE comme de l'AFPA conduisent, en concertation avec les représentants des professions concernées et les collectivités régionales, des actions sur quatre axes : développer l'apprentissage en liaison avec les chambres consulaires ; lutter contre le travail clandestin ; atténuer les effets de la saisonnalité pour les emplois en zone touristiques, tout en facilitant les conditions d'hébergement des salariés concernés ; améliorer l'attractivité des emplois proposés en termes de conditions de travail et de rémunération. Bien que l'objectif d'une réduction de 100 000 du nombre d'offres d'emploi non satisfaites soit aujourd'hui atteint, il convient de le dépasser par la poursuite de la mobilisation sur les quatre axes précités et l'impulsion de nouvelles mesures. Ainsi, la mise en place d'un crédit d'impôt de 1 000 euros pour les jeunes de moins de vingt-six ans prenant un emploi dans un secteur en difficulté de recrutement vient encore renforcer les actions entreprises depuis 2004.
|