Texte de la REPONSE :
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Aux termes de la résolution 1528 du 27 février 2004 du Conseil de sécurité des Nations unies, les forces militaires françaises déployées en Côte d'Ivoire dans le cadre de l'opération Licorne ont reçu pour mandat de soutenir l'action de l'ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) dans ce pays. Ce mandat a été prolongé par les résolutions 1609 du 24 juin 2005 et 1652 du 24 janvier 2006. La mission assignée à la force Licorne pour assurer cet appui consiste notamment à intervenir, à la demande de l'ONUCI, pour soutenir des éléments de cette dernière dont la sécurité serait menacée. L'ONUCI n'a pas fait appel à la force Licorne au cours des événements qui se sont déroulés au mois de janvier dernier en Côte d'Ivoire. Pour autant, si l'ONUCI devait solliciter l'action de la force Licorne, celle-ci serait pleinement en capacité, compte tenu de son dimensionnement et conformément à sa mission, d'intervenir militairement afin de lui apporter son soutien. Le ministère de la défense s'attache à prendre toutes les mesures nécessaires afin d'assurer un degré de protection optimal aux militaires français déployés en Côte d'Ivoire dans le cadre de l'opération Licorne. Ces mesures s'appuient notamment sur une adéquation des moyens alloués à la force Licorne aux missions qui lui sont confiées et sur l'amélioration de la capacité à anticiper une éventuelle dégradation sécuritaire en Côte d'Ivoire. Elles portent également sur l'amélioration des procédures liant la force Licorne à l'ONUCI. À cet égard, un protocole d'accord « Force de réaction rapide » a été signé le 29 décembre 2005 entre les généraux commandants de Licorne et de l'ONUCI afin de définir les modalités d'engagement des forces militaires françaises.
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