Texte de la REPONSE :
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Le développement des dessertes ferroviaires régionales et leur étroite connexion avec les réseaux de transports urbains s'accordent imparfaitement avec les limites des circonscriptions administratives des forces de sécurité publique. De même, la gravité des évènements qui se sont produits au début de l'année 2006 dans un train du sud de la France a révélé la nécessité d'adapter nos dispositifs. Le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire a donc décidé la création du « Service national de la police ferroviaire » (SNPF), dirigé par un haut fonctionnaire de la police nationale. Cette structure qui sera pleinement opérationnelle au mois de mai 2006, est d'ores et déjà chargée de coordonner sur l'ensemble du territoire l'action du service régional de la police des transports (SRPT), qui assure la sécurisation des transports en commun en région parisienne, des services interdépartementaux de sécurisation des transports en commun (SISTC) implantés à Lille, Lyon et Marseille, et de ses propres brigades des chemins de fer. Ces unités recevront le renfort de 400 policiers et bénéficieront du concours de 300 gendarmes ce qui portera à plus de 2 500 hommes et femmes l'effectif de la police ferroviaire. Dans les périodes de forte affluence, des unités mobiles seront également employées. contre la violence dans les transports associant également les services de la SNCF et de la RATP.
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