Texte de la REPONSE :
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L'attention du ministre de la santé et des solidarités a été appelée sur le problème posé par l'inadaptation d'un grand nombre de prescriptions d'hypocholestérolémiants. En effet, une enquête nationale inter-régimes menée en 2002 a démontré qu'un tiers des patients n'avait pas eu de détermination du LDL cholestérol et qu'un autre tiers avaient un taux de LDL cholestérol inférieur au seuil fixé par l'AFSSAPS pour commencer le traitement. De plus, dans plus de 50 % des cas, les patients n'avaient pas suivi un régime hypolipidémiant conforme aux préconisations des experts. Face à cette situation, la caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salaries a entrepris plusieurs actions dès la parution des nouvelles recommandations de prise en charge de l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé : le contrôle du respect des indications thérapeutiques remboursables des statines et des recommandations à l'instauration du traitement à été inscrit dans le plan de contrôle national ; l'amélioration de l'utilisation des statines constitue l'un des thèmes de l'engagement de maîtrise médicalisée des dépenses de santé conclu entre l'assurance maladie et les médecins libéraux pour les années 2005 à 2007 ; le rappel aux médecins généralistes et spécialistes des conditions médicales de prise en charge par l'assurance maladie de deux médicaments anticholestérol (la rosuvastatine et l'ézétimibe). Par ailleurs, la Haute Autorité de santé publiera prochainement une fiche produit sur le bon usage de l'ézétimibe utilisé seul ou en association à une statine.
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