FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 88316  de  M.   Roubaud Jean-Marc ( Union pour un Mouvement Populaire - Gard ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  14/03/2006  page :  2660
Réponse publiée au JO le :  25/04/2006  page :  4459
Rubrique :  traités et conventions
Tête d'analyse :  convention fiscale avec le Sénégal
Analyse :  avenant. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Jean-Marc Roubaud appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences de la convention fiscale signée le 29 mars 1974 entre le Sénégal et la France, modifiée par les avenants du 16 juillet 1984 et du 10 janvier 1991. Si, à l'époque, cet accord bilatéral n'a pas soulevé de problèmes majeurs, il apparaît désormais que son application pénalise les retraités français résidant fiscalement au Sénégal et percevant une ou des retraites de source française. Ils sont en effet soumis par le fisc sénégalais pour ces retraites à un taux d'imposition qui serait 3 fois supérieur à celui auquel ils seraient astreints en France. En conséquence, et pour mettre un terme à cet état de fait, il est essentiel de renégocier certains termes de cette convention et d'élaborer un avenant qui permettra de déterminer un nouveau taux d'imposition sur les retraites des Français résidant au Sénégal. Un taux qui pourrait être rapproché de celui auquel sont assujetties les retraites en France, et qui dans certains pays comme la Guinée-Bissau, le Cap-Vert ou le Maroc, est très inférieur à celui pratiqué au Sénégal. En conséquence, il lui demande si le Gouvernement envisage d'entreprendre des démarches auprès du Sénégal en vue de réviser la convention fiscale de 1974, en particulier au profit de nos compatriotes retraités.
Texte de la REPONSE : Le niveau d'imposition des pensions au Sénégal relève de la souveraineté de cet État auquel la convention fiscale attribue le droit d'imposer les pensions de source française servies à ses résidents. Seul le rapatriement du droit d'imposer ces sommes à la France permettrait de répondre aux préoccupations exprimées par l'auteur de la question. Cela impliquerait un accord des autorités sénégalaises pour renégocier sur ce point la convention fiscale entre la France et le Sénégal du 29 mars 1974.
UMP 12 REP_PUB Languedoc-Roussillon O