FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 90355  de  M.   Delattre Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Val-d'Oise ) QE
Ministère interrogé :  santé et solidarités
Ministère attributaire :  santé, jeunesse et sports
Question publiée au JO le :  28/03/2006  page :  3287
Date de changement d'attribution :  18/05/2007
Rubrique :  enseignement supérieur
Tête d'analyse :  professions de santé
Analyse :  médecins généralistes. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Francis Delattre attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les charges de travail de plus en plus lourdes pesant sur les médecins généralistes ainsi que sur le sentiment d'absence de reconnaissance des efforts consentis qui aboutissent à une désaffection des vocations pour cette spécialité (en 2005, 1 000 postes de médecine générale n'ont pas été pourvus, s'ajoutant aux 800 restés vacants l'année précédente). En effet, les étudiants qui ont l'ambition de prodiguer des soins de qualité et de mettre au service des patients tous les moyens modernes qu'ils ont appris à utiliser voient de moins en moins la médecine générale bénéficier de telles conditions. Ils choisissent en conséquence de suivre des filières qui conduisent à l'obtention de véritables titres de spécialiste. Ce déficit très net d'inscription dans les filières de médecine générale va à court terme aggraver le déséquilibre entre demande de soins et nombre de médecins généralistes français. Certains médecins généralistes du Val-d'Oise se sont faits l'écho du profond malaise de la profession mettant en avant la charge de travail qui ne laisse aucun temps pour la formation continue obligatoire, les obligations administratives très lourdes, l'impossibilité de trouver un remplaçant étant donné le faible nombre de médecins, l'obligation de réduire le temps de consultation de chaque patient du fait d'une salie d'attente surpeuplée... Certes, il a été décidé d'augmenter d'un euro le tarif de la consultation à partir de 1er août prochain et de passer à vingt-trois euros dès le 15 avril pour les consultations d'enfants de deux à six ans, mais cette hausse des honoraires ne répond que partiellement aux difficultés rencontrées par cette profession. Il lui demande en conséquence quelles mesures il envisage de prendre pour contribuer à la valorisation de ce métier et préserver le maintien de la qualité des soins.
Texte de la REPONSE :
UMP 12 Ile-de-France N