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Texte de la REPONSE :
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L'engagement avait été pris, lors de la Journée mondiale sans tabac 2003, de réduire le tabagisme des jeunes de 30 % et celui des adultes de 20 %, en cinq ans. Moins d'un an après, plus de la moitié de l'objectif avait déjà été atteint, puisque d'après l'enquête INPES/IPSOS de décembre 2003 comparé au précédent baromètre santé de 1999, la prévalence du tabagisme a chuté de 12 % en population générale et de 18 % chez les femmes et les jeunes, qui constituent les cibles stratégiques de la politique conduite par le Gouvernement. Cette diminution de la prévalence du tabagisme se confirme d'après le baromètre santé 2004, réalisé par l'INPES. Ainsi en 2004, 29,9 % des 12-75 ans déclarent fumer ne serait-ce que de temps en temps (33,4 % chez les hommes versus 26,6 % chez les femmes) soit une baisse de 10 % par rapport aux données du baromètre santé 1999. Par ailleurs, l'augmentation continue de la consommation de cigarettes chez les femmes, observée depuis la fin des années 1960, s'est arrêtée. La consommation de tabac chez les femmes a même amorcé une baisse. Ainsi, la prévalence du tabagisme a été réduite de 11 % par rapport à 1999, passant de 29,9 % en 1999 à 16,6 % en 2004. Chez les jeunes, la prévalence du tabagisme a connu une chute encourageante puisque celle-ci a diminué de 17 % chez les adolescents de 15 à 19 ans et a baissé de 30 % chez les filles par rapport à 1999. Chez les fumeurs réguliers de 15-19 ans, cette prévalence a diminué de 30 % sur cette période. À l'âge d'initiation, chez les jeunes de 12-14 ans, la proportion de ceux qui fument régulièrement a été à hauteur de 30 % par rapport à 1999. L'objectif du plan cancer de réduire le tabagisme des jeunes de 30 % en cinq ans a donc été atteint en deux ans. Pour la première fois une diminution de la prévalence chez les 55-64 ans est observée, alors que dans cette tranche d'âge l'effet des hausses des prix n'avait pas été visible en 2003. Toutefois le pourcentage de Français qui déclarent fumer du tabac à rouler est en légère progression (6,8 % en 2004 contre 5,8 % en 1999), sans que toutefois cela change la place essentielle occupée par les cigarettes dans la consommation de tabac des Français.
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