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Texte de la QUESTION :
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M. Léonce Deprez , partageant les perspectives de son action à l'égard de la culture selon sa définition pour « refaire de la France l'un des foyers les plus vivants de la création contemporaine » (octobre 2005), demande à M. le Premier ministre les perspectives de mise en oeuvre de nouveaux lieux pour la création notamment à Paris : le Grand Palais, le Palais de Tokyo. Il avait aussi annoncé l'installation d'un centre européen qui réunirait sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt, ateliers, écoles, résidences d'artiste et galeries. Une fondation, dotée par l'Etat, gérerait une partie de ces activités. - Question transmise à M. le ministre de la culture et de la communication.
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Texte de la REPONSE :
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M. le Premier ministre, prononçant un discours à la FIAC en octobre 2006, a souhaité que M. le ministre de la culture et de la communication fasse une proposition de grand équipement culturel sur la pointe aval de l'île Seguin aux élus et collectivités territoriales concernées par cet aménagement. Ce futur Centre européen de création contemporaine doit participer à l'identification de l'île Seguin comme l'« île des deux cultures », regroupant dans son nouvel aménagement urbain des établissements de recherche à caractères scientifiques et culturels. Cette proposition émanant de la délégation aux arts plastiques, au ministère de la culture et de la communication, a été d'abord accueillie favorablement par le comité des experts qui a remis les conclusions de ses travaux le 7 avril 2006 lors d'une séance solennelle dans l'hémicycle du conseil général des Hauts-de-Seine en présence notamment de M. Jean-Pierre Fourcade, maire de Boulogne et de M. Nicolas Sarkozy, ministre d'État et président du conseil général des Hauts-de-Seine. L'aboutissement de cette réflexion et la nature de cet équipement ont depuis été présentés au Conseil des ministres, le 15 mai 2006. Le Centre européen de création contemporaine sera un équipement d'envergure internationale, dédié à l'accueil d'artistes, à la production d'oeuvres, à la recherche, aux formations doctorantes des grandes écoles de création artistique, à la diffusion artistique par un programme d'expositions original. L'esquisse de programmation se développe autour de trois axes : un « bâtiment-outil », comprenant des ateliers techniques de production et une plate forme numérique, associé à un centre de recherche et d'expérimentation s'adressant à des artistes en résidence comme à des doctorants. La recherche, l'expérimentation et l'innovation pourront y être développées en liaison avec le secteur privé ; des espaces d'accueil et d'exposition présenteront des oeuvres d'arts plastiques, de design mobilier, graphique et sonore, des créations audiovisuelles, des collections privées, des installations multimédia, des spectacles et des scénographies interdisciplinaires, afin d'établir des liens entre les créateurs et le milieu professionnel, d'attirer le public le plus large et de conforter l'attractivité du lieu ; un jardin expérimental, conçu en collaboration avec des artistes, se déploiera sur 13 000 mètres carrés. L'État a confirmé son engagement dans cet équipement représentant 25 000 mètres carrés de surface bâtie, implanté à la pointe aval de l'île et correspondant à un investissement évalué à 100 MEUR.
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