FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 92861  de  M.   Saint-Léger Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  cohésion sociale et parité
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  25/04/2006  page :  4334
Réponse publiée au JO le :  18/07/2006  page :  7569
Date de changement d'attribution :  06/06/2006
Rubrique :  politique économique
Tête d'analyse :  pouvoir d'achat
Analyse :  statistiques
Texte de la QUESTION : M. Francis Saint-Léger appelle l'attention de Mme la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité au sujet du pouvoir d'achat des Français. Il désire connaître l'évolution de ce pouvoir d'achat depuis 2002. - Question transmise à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie.
Texte de la REPONSE : L'évolution du pouvoir d'achat des ménages est mesurée par la progression de leurs revenus (revenus d'activité, mais également revenus de la propriété et prestations sociales notamment), nets des cotisations sociales et des impôts portant sur les revenus ; cette progression est exprimée en termes réels (déflatée par un indicateur de l'évolution de l'inflation subie par les ménages, le déflateur des dépenses de consommation des ménages). D'après les comptes de l'Institut national de la statistique et des études économiques, entre 2002 et 2005, le revenu disponible brut des ménages a augmenté de 10,3 % tandis que les prix à la consommation, mesurés par le déflateur, progressaient de 5,8 % ; le pouvoir d'achat a ainsi augmenté de 4,3 % sur la période (soit 1,4 % par an en moyenne). C'est le résultat des efforts du Gouvernement pour soutenir le pouvoir d'achat des Françaises et des Français : avec la revalorisation au 1er juillet 2006 de 3,05 %, le SMIC aura ainsi été augmenté de plus de 24 % entre 2002 et 2006 ; la maîtrise des prix dans la grande distribution puis la réforme de la loi Galland à l'oeuvre depuis janvier 2006 ont contribué à limiter l'inflation dans les grandes surfaces ; la lutte contre la vie chère a été intensifiée, ce qui s'est traduit, dans un contexte d'envolée des prix du pétrole depuis 2003, par une inflation très bien contenue (+ 1,8 % attendu par l'INSEE cette année) ; le Gouvernement a fait en sorte que le jeu de la concurrence soit mieux respecté dans le secteur des assurances et des banques ; en matière de logement, premier poste de dépenses des ménages, les loyers sont désormais indexés sur un indice plus réaliste que l'indice du coût de la construction ; devant la flambée des prix de l'énergie de l'été 2005, le Gouvernement a demandé aux opérateurs pétroliers de répercuter correctement les baisses de prix du baril dans leurs prix au détail, dans l'intérêt des consommateurs. Il a mis en ligne un observatoire des prix à la pompe sur le site du MINEFI. Par ailleurs, une prime à la cuve de 75 euros a été proposée aux consommateurs de fioul domestique. Enfin, une attention particulière a été portée à une évolution ordonnée et raisonnable des tarifs publics (électricité, gaz, télécommunication notamment). Enfin, la prime pour l'emploi, après avoir été revalorisée de 4 % en 2005, s'est vue doter de 1 Md EUR en 2006 et 2007, portant son niveau pour un titulaire du SMIC de 428 euros par an en 2002 à 696 euros en 2006 et à 789 euros en 2007. Ces efforts porteront encore leurs fruits cette année, puisque l'INSEE dans sa dernière note de conjoncture de juin s'attend à une progression du pouvoir d'achat des ménages de + 2,4 % cette année.
UMP 12 REP_PUB Languedoc-Roussillon O