FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 93071  de  M.   Le Nay Jacques ( Union pour un Mouvement Populaire - Morbihan ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  25/04/2006  page :  4344
Réponse publiée au JO le :  24/10/2006  page :  11063
Rubrique :  donations et successions
Tête d'analyse :  droits de succession
Analyse :  frais funéraires. déduction. montant
Texte de la QUESTION : M. Jacques Le Nay appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la déduction des frais d'obsèques limités à 1 500 euros, au titre du passif successoral, lors de la liquidation de la succession et du calcul des droits de succession. Ce montant forfaitaire de 1 500 euros ne correspond plus aux frais d'obsèques réellement payés par les héritiers qui ne s'expliquent pas de devoir s'acquitter de droits sur des sommes non perçues. Aussi, il lui demande de lui préciser s'il envisage de déduire les frais d'obsèques réellement acquittés par les héritiers de l'actif successoral pour le calcul des droits de mutation dus par eux.
Texte de la REPONSE : D'une manière générale, pour la liquidation et le paiement des droits de mutation par décès, seules les dettes à la charge personnelle du défunt au jour de l'ouverture de la succession peuvent être déduites de l'actif héréditaire. Les frais qui prennent naissance après le décès ne peuvent donc être considérés comme des dettes à la charge du défunt, au sens de l'article 768 du code général des impôts. Une disposition législative a permis de retrancher de l'actif d'une succession les frais funéraires, sans qu'il soit nécessaire de produire de justificatifs, à concurrence d'un maximum porté à 1 500 euros par la loi de finances pour 2003, alors même qu'ils constituent une dette née après l'ouverture de la succession et incombant aux héritiers.
UMP 12 REP_PUB Bretagne O