Texte de la REPONSE :
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Le montant des aides affectées par le ministère de la culture et de la communication à la valorisation des langues de France est en 2006 de 220 000 EUR au budget de la délégation générale à la langue française et aux langues de France. Les crédits déconcentrés aux mêmes fins auprès des directions régionales des affaires culturelles dépassent de leur côté les 500 000 euros. Le ministère consolide et approfondit la politique entreprise il y a quelques années vis-à-vis des richesses linguistiques nationales. L'effort porte en priorité sur la création artistique, versant dynamique et porteur d'avenir des cultures régionales. Ainsi, la DGLFLF apporte son soutien financier aux productions théâtrales et cinématographiques et au multimédia. Elle contribue à la mise en ligne d'un site consacré aux « langues de France en chansons », manifestation de leur modernité à travers un mode d'expression populaire. Dans le domaine occitan, plusieurs institutions ou manifestations font l'objet de subventions : l'Institut d'études occitanes pour l'ensemble de ses activités de promotion et de socialisation de la langue, le centre dramatique occitan de Toulon, le théâtre de la Rampe de Montpellier ou l'Estivade de Rodez, qui concourent à installer et à normaliser la création occitane dans le paysage culturel de notre pays. En ce qui concerne en particulier l'écrit, source première de légitimité culturelle, le programme « Librairie des langues de France » a été mis en place, en liaison avec le Centre national du livre, pour faciliter la publication ou la traduction d'oeuvres représentatives. La littérature occitane forme le principal contingent de titres soutenus, parmi lesquels on peut citer l'anthologie « Poésie d'oc au XXe siècle » réunie par Jean Eygun, le théâtre en deux tomes d'Antoine Debernart, et l'oeuvre poétique de Marcelle Delpastre.
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