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Texte de la REPONSE :
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Le Venezuela est, pour la France, un partenaire important au plan économique et commercial, notamment du fait des investissements lourds réalisés par nos entreprises sur place. En 2005, notre taux de couverture avec le Venezuela a été de l'ordre de 77 %, pour une part de marché de près de 1,5 %. Les exportations françaises vers le Venezuela ont ainsi représenté l'an dernier un montant de 272,5 M, dont la structure est la suivante : produits pharmaceutiques, de parfumerie et d'entretien (20,5 %) ; composants électriques et électroniques (12,1 %) ; produits chimiques, en caoutchouc ou en plastique (11,4 %) ; équipements mécaniques (11,1 %) ; équipements électroniques et métalliques (10,9 %) ; métaux et produits métalliques (8,5 %) ; produits agricoles et agro-alimentaires (7,8 %) ; bateaux, avions, trains, motos (5,8 %). Les exportations vénézuéliennes vers la France ont, pour leur part, représenté en 2005 un montant de 353 M. Les différents secteurs concernés sont les hydrocarbures (76,5 %), la houille (10,35 %), le ciment (7,9 %), les produits sidérurgiques (3,1%), les fruits et plantes à boisson (2,55%), le minerai de fer (1,6 %) et les produits chimiques organiques de base (1,5%). La France est, depuis ces dernières années, le second investisseur étranger au Venezuela (après les États-Unis, mais avant l'Espagne). Les principaux domaines d'investissement sont le pétrole, le gaz, le métro, la chimie et la pharmacie. Plusieurs de nos entreprises occupent des positions majeures. Compte tenu de l'importance de la question énergétique dans l'économie vénézuélienne, une place particulière revient au domaine pétrolier. Total réalise ainsi son plus gros investissement à l'étranger en participant au consortium Sincor d'exploitation des pétroles lourds de la ceinture de l'Orénoque. Notre groupe pétrolier pourrait encore accroître ses activités dans ce domaine en participant au projet « Sincor II » (5 à 7 milliards de dollars d'investissements nouveaux). Perenco (depuis le milieu des années 90) et Maurel et Prom (depuis juin 2005) sont aussi présents dans ce secteur. Schlumberger, entreprise franco-américaine leader mondial des services à l'industrie pétrolière, réalise également d'importants investissements au Venezuela. Technip y dispose de prometteuses perspectives, en liaison avec l'entreprise pétrolière nationale PDVSA. Outre le pétrole, la présence française dans l'économie vénézuélienne est multiple. Pechiney a signé un accord avec le producteur d'aluminium Bauxilum. Un accord de coopération dans le domaine ferroviaire facilitera la sélection d'entreprises françaises (Alstom) dans le cadre de la réalisation du plan national ferroviaire et l'extension du métro de Caracas - pour lequel un contrat de 204 MEUR a été signé le 15 septembre 2005. Alstom a en outre remporté en décembre 2002 et février 2003 deux marchés pour l'équipement de centrales électriques. Les groupes Aventis Pharma, Peugeot, Renault et Casino sont également très présents au Venezuela, ce dernier étant leader dans le secteur de la distribution. Enfin, Lafarge, Saint Gobain, Imerys, Veolia Environnement, Michelin et L'Oréal y détiennent également de solides implantations.
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