FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 96762  de  M.   Roumegoux Michel ( Union pour un Mouvement Populaire - Lot ) QE
Ministère interrogé :  sécurité sociale, personnes âgées, personnes handicapées et famille
Ministère attributaire :  santé, jeunesse et sports
Question publiée au JO le :  13/06/2006  page :  6136
Date de changement d'attribution :  18/05/2007
Rubrique :  handicapés
Tête d'analyse :  aveugles et malvoyants
Analyse :  chiens guides. aides de l'État. réglementation
Texte de la QUESTION : M. Michel Roumegoux appelle l'attention de M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur la nécessaire meilleure prise en charge (sociale) du prix du chien guide d'aveugle. En effet, il y a en France environ 110 000 non-voyants handicapés par une cécité partielle ou totale, congénitale ou acquise ; pour autant ils ne souhaitent pas être des assistés dépendants de leur entourage même si l'aide d'un tiers apporte à la fois la sécurité, la fiabilité et l'autonomie indispensable que la canne ne peut fournir. Le chien est le plus à même de répondre à ces critères, tout en représentant un relais affectif primordial. Véritable prothèse vivante, le chien guide d'aveugle a fait son apparition au début du siècle et l'on compte, aujourd'hui en France, environ 1 200 équipes aveugles/chiens guides. Chaque année, environ 120 chiens guides sont formés dans 9 écoles spécialisées réparties sur toute la France. Ils sont ensuite remis gratuitement aux déficients visuels, jugés aptes à en utiliser normalement les services. La gratuité permet à tout aveugle de pouvoir bénéficier d'un chien, quels que soient ses moyens financiers. Le coût de revient moyen d'un chien guide pour l'école est de 16 000 euros. Depuis la loi du 11 février 2005 sur l'égalité des droits et des chances, le chien guide est reconnu comme une aide animalière ouvrant droit à la prestation de compensation du handicap, directement versée à la personne handicapée visuelle, ce qui est une avancée remarquable. En revanche l'école qui a remis le chien ne reçoit aucune aide financière, ce qui ralentit considérablement les chances que peut avoir une personne non voyante de bénéficier de ce précieux soutien. Aussi, il lui demande s'il ne serait pas envisageable à l'instar de certaines prothèses chirurgicales qui font l'objet d'une prise en charge forfaitaire par la sécurité sociale, que le chien guide soit considéré comme une « prothèse vivante » et qu'ainsi son coût soit mieux assumé.
Texte de la REPONSE :
UMP 12 Midi-Pyrénées N