Texte de la REPONSE :
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Les professeurs stagiaires titulaires d'un CAPES ou d'une agrégation scientifique sont, dans leur grande majorité, appelés à exercer dans l'enseignement scolaire. Une part non négligeable d'entre eux enseignera essentiellement au collège. Il leur faut, par conséquent, durant leur année de professionnalisation, construire les compétences leur permettant d'intervenir valablement dans le cadre du second degré. Les stages ont pour fonction de les y préparer. Pour cela, les futurs professeurs effectuent un service en responsabilité continu sur toute l'année au collège ou au lycée et un stage de pratique accompagnée groupé au collège ou au lycée. Le volume de stage est relativement important puisqu'il ne leur laisse que 213 heures consacrées aux enseignements relevant de la formation professionnelle : compléments disciplinaires, connaissance des programmes, connaissance du système éducatif. Selon les termes de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, l'année de professionnalisation sera dédiée à l'approfondissement de la culture disciplinaire, à la prise en compte de l'hétérogénéité des publics et à la formation d'un fonctionnaire de l'éducation nationale. Les futurs professeurs, pour maîtriser les connaissances et construire les compétences inscrites dans ces trois axes, ne disposeront que des 213 heures dont il vient d'être question. Il peut paraître difficile, dans ces conditions, de réduire encore ce volume horaire au bénéfice d'un stage supplémentaire qui ne préparerait pas directement à la prise en main d'une classe. Pour autant, avoir travaillé au sein d'un laboratoire de recherche constitue, pour les futurs professeurs de sciences, une expérience irremplaçable. Il conviendra dès lors d'envisager à quel moment de leur parcours universitaire ou professionnel ce stage peut le plus efficacement être effectué.
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