Texte de la REPONSE :
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Deux programmes d'armement particulièrement structurants pour l'industrie navale militaire française sont actuellement conduits en vue d'assurer le renouvellement de la flotte sous-marine de la marine nationale. Le programme de sous-marin lanceur d'engins de nouvelle génération (SNLE-NG), lancé en 1986 et destiné à remplacer les SNLE de type le Redoutable, prévoit la construction de quatre bâtiments afin de permettre à la France, à terme, de disposer en temps de crise d'une permanence d'au moins deux sous-marins lanceurs d'engins à la mer. Le Triomphant a été le premier SNLE-NG admis au service actif en mars 1997, suivi du Téméraire en décembre 1999, puis du Vigilant en novembre 2004. La construction du quatrième et dernier SNLE-NG, le Terrible, qui succédera à l'Inflexible, dernier SNLE de type le Redoutable, a été lancée en octobre 2000. Dès son admission au service actif, prévue en 2010, le Terrible sera doté du nouveau missile M 51, destiné à remplacer, à terme, le M 45. Les SNLE-NG actuellement en service subiront pour leur part une adaptation, lors des périodes d'entretien lourd, leur permettant de recevoir les missiles M 51. Par ailleurs, le programme de sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) Barracuda, qui permettra le remplacement, nombre pour nombre, des SNA de type Rubis actuellement en service, comprend le développement et la réalisation de six unités. Ce marché est en cours de négociation. Tous les acteurs de ce dossier s'attachent à aboutir à une notification du contrat au cours du second semestre 2006. La France ayant choisi de ne doter sa marine que de sous-marins à propulsion nucléaire, seuls bâtiments répondant aux besoins français de déploiement à grande vitesse et d'accompagnement du groupe aéronaval dans ses déplacements, le dernier sous-marin à propulsion diesel-électrique français le Ouessant, a été retiré du service actif au mois de juillet 2001.
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